Lors de l’Open Swim Stars Harmonie Mutuelle Lyon, nous avons eu l’occasion de rencontrer Julie NUBLAT-FAURE, adjointe aux sports, jeunesse, vie associative et éducation populaire de la Ville de Lyon. Soutien important de notre évènement, la ville est investie dans le développement du sport-santé et la démocratisation du « sport pour tous ». Tour d’horizon sur ce qui est mis en oeuvre par la municipalité pour la pratique physique de tous les publics.

Bonjour Julie NUBLAT-FAURE, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Je suis adjointe sur la délégation sport, jeunesse, vie associative et éducation populaire à la Mairie centrale, auprès de Grégory DOUCET (Maire de Lyon). Je m’occupe de toutes ces missions et de la politique sportive de la ville. À Lyon, on se positionne sur un sport qui se veut inclusif. On souhaite démocratiser la pratique pour que les habitants aient accès en proximité à leurs équipements sportifs dans de bonnes conditions.

Pourquoi la ville de Lyon soutient notre évènement ?

La Ville de Lyon soutient naturellement l’Open Swim Stars Harmonie Mutuelle car il répond à la feuille de route sportive que l’on s’est lancé. C’est un sport de pleine nature, qui met en valeur notre patrimoine fluvial. Cela permet de découvrir autrement la ville. On peut allier le sport à une balade méditative, culturelle et patrimoniale de la ville. C’est sûr qu’il existe la dimension compétition mais c’est aussi une course d’entraide. En regardant le 1,1 km Courir pour ELLES on voyait les groupes s’attendre dans l’eau, c’était une ambiance très sympa.
Cette course est très intergénérationnelle, j’étais très étonnée. C’est la première fois que j’avais l’occasion d’assister à cette course, à laquelle je n’ai pas encore pu participer pour l’heure. Je sais que l’on me lance le défi pour le faire l’année prochaine, alors je vais essayer de m’entraîner et pousser pour être encore plus nombreuses et nombreux à participer !

Cela répond aussi à une logique de sport-santé car la nage en eau vive est une activité très douce, cela respecte le corps et on peut continuer à nager même en étant blessé ou diminué physiquement.

En parlant de sport-santé, qu’est-ce que la Ville met en place pour développer ces activités ?

Très prochainement sur la Run In Lyon, il y aura un village mis en place par la ville et accompagnée par les associations qui sont porteuses de ces valeurs comme Courir pour ELLES, la Fédération de Cardiologie et bien d’autres… C’est quelque chose de très important pour nous d’avoir ces associations qui soutiennent et qui mènent également des actions concrètes en sport-santé.
Dans notre plan d’investissement nous avons récemment voté la création d’une maison du sport-santé. Pour l’instant le projet est à l’étude, mais l’idée est de mettre en place un lieu-ressource qui peut répondre à toutes les questions que les Lyonnaises et les Lyonnais se posent. Bien au-delà du sport sur ordonnance, pour les personnes en longue maladie, on souhaite pouvoir allier le sport et la santé de tous les publics. La maison de la santé doit alors permettre de rassembler toutes les ressource et tous les prescripteurs, en un seul lieu afin que cela amène à un nouveau service public du sport.

On va parler de ta mission auprès de la jeunesse maintenant, on sait qu’avec la fermeture des piscines les enfants n’ont pas pu avoir un accès aux piscines, augmentant les risques de noyades. Comment la municipalité a-t-elle accompagnée le retour des jeunes dans les bassins de natation ?

Il y a une compétence de l’Éducation Nationale, Savoir nager, qui est portée par la Direction des Sports de la ville de Lyon. Nos animateurs s’occupent de développer des créneaux pour les scolaires en accompagnant les maitres-nageurs, les professeurs d’EPS et instituteurs.
Nous avons un grand déficit à Lyon, notamment sur le 8^e arrondissement qui est en-dessous de la moyenne nationale dans l’acquisition de la compétence Savoir nager. On a réfléchi à cette problématique, le Covid-19 ne nous a pas facilité la tâche. Avec les inspecteurs d’académies nous souhaitons mettre en place des stages massés, lors des vacances scolaires auprès d’un public identifié en difficulté pour leur apporter des stages spécifiques pour apprendre à nager dans de meilleures conditions.
On va également ouvrir davantage les piscines d’hiver afin d’accueillir plus de public au sein de nos structures.